Évaluation de l’efficacité de quatre types de pièges automatisés pour le suivi de quatre ravageurs d’importance dans le maïs sucré
Description
Pour bon nombre de ravageurs, la gestion se fait lorsqu’un seuil de captures est atteint et cette spécification nécessite la vérification à l’aide de pièges, une à trois fois par semaine, selon l’espèce. Le déploiement d’un réseau automatisé de surveillance pour les ravageurs ciblés permettrait un suivi plus rapproché, donc une plus grande précision dans la détermination du moment optimal d’application, un meilleur contrôle des ravageurs et une diminution des coûts en main-d’œuvre reliés aux nombreux déplacements sur le terrain pour les relevés de piégeage.
Objectifs
- Vérifier l’efficacité de pièges automatisés afin d’améliorer la surveillance phytosanitaire de différents ravageurs (pyrale bivoltine, ver de l’épi, ver gris occidental du haricot (VGOH) et légionnaire d’automne)
- Comparer les différents types de pièges pour leur efficacité à capturer les ravageurs ciblés par rapport aux techniques existantes
- Évaluer la précision de l’identification des espèces visées par rapport aux comptages manuels
- Comparer le coût relié au suivi de chaque ravageur, préciser les conditions d’utilisation des pièges automatisés
- Développer un cahier des charges relatif à la mise en place de réseaux de surveillance
Résultats
Lors de la saison 2018, 3 types de pièges automatisés ont été testés. Parmi ces 3 pièges, 2 prennent des photos de l’insecte à son entrée, alors que le troisième détecte le papillon qui pénètre dans le piège selon les vibrations émises par celui-ci.
Les observations de la saison 2018 sont les suivantes : Un piège surestime le nombre de papillons attrapés, un autre les sous-estime, puis, pour 2 d’entre eux, la qualité de l’identification de l’insecte capturé doit être améliorée. De plus, des pertes de signal ont occasionné l’arrêt de fonctionnement de certains pièges, ce qui en réduit évidemment l’efficacité de lecture.
Des mises au point restent à faire pour fiabiliser l’utilisation des pièges automatisés, améliorer la connexion Internet et optimiser la reconnaissance de l’image pour une identification plus précise de l’insecte.
La saison 2019 a permis de peaufiner certains détails. De plus, le ver de l’épi a été ajouté à la liste des insectes piégés cette année-là.
Des mises au point ont été faites pour fiabiliser l’utilisation des pièges automatisés, améliorer la connexion Internet et optimiser la reconnaissance de l’image pour une identification plus précise de l’insecte. Les pièges équipés de caméra par rapport aux pièges classiques nécessitant un décompte manuel présentent plusieurs avantages.
- Visites nécessaires moins fréquentes
- Besoin moindre en main-d’œuvre
- Fréquence d’échantillonnage élevée (haute résolution temporelle)
- Haute résolution spatiale
- Enregistrements précis et fiables
- Suivi possible en temps réel à l’échelle d’une zone géographique pour un ravageur donné
Toutefois, le plus grand frein de la mise en place de tels pièges est le coût, inabordable pour l’utilisation « à la ferme ».
Le rapport final ainsi qu’un cahier des charges sont disponibles.